 Il n'existait pas de monographie consacrée au village de Saint-Jeures. On connaît celles de Mme Marie Brioude pour Tence', de M. André Laurenson pour Araules, Recharinges et Montbuzat/, de M. Jean Perrel et Gérard Desage, en trois volumes pour Yssingeaux ', de M. Jean-Frédéric Pradier pour les pays du Monastier-sur-Gazeille", de M. Joan Deville pour Champclause et Boussoulet', de M. André Defour pour Lapte", de M. Joseph Déléage pour Versilhac", de M. René Dupuy pour Saint-Privat-d'Allier", de M. Robert Cortial pour Saint-Front". Chacune de ces monographies est une référence pour qui s'intéresse à l'histoire locale, à la vie sociale, à l'économie des diverses communautés humaines de ces bourgs et villages, dans la partie orientale du département de la Haute-Loire: on la nomme, localement, tantôt «la Montagne», tantôt «le Plateau» et, aujourd'hui, le «Plateau Vivarais-Lignon». J'avais d'abord songé à un «Dictionnaire amoureux de Saint-Jeures», dans la veine de la collection d'ouvrages intitulée «Dictionnaire amoureux». Mais il s'agit d'une marque verbale, déposée et enregistrée, que la société éditrice protège contre tout usage à l'identique ou similaire. Un «Dictionnaire affectueux de Saint-Jeures» aurait sans doute fait l'objet de poursuites. J'y ai renoncé, comme à la commodité d'entrées alphabétiques: A comme agriculture, B comme Bonet de Treyches ou Bellecombe, C comme cimetières, etc ... Pourquoi cette monographie? Il s'agit, pour l'auteur de ces lignes, de faire connaître, sinon de faire revivre, une communauté où les «gens de peu» étaient majoritaires: au fil des pages, des chapitres, des généalogies roturières ou nobiliaires, le lecteur verra se dessiner des individualités, s'esquisser des destinées. Avec moins d'indications qu'il n'en est donné ici sur Magdeleine Fournel (2.5), sur les Garnier du moulin de Cougnassou (Annexe VI), ou les Moulin, maréchaux-ferrants au Bourg (14.6)...... Jean-Paul Véziant - éditions de l'Écluse 2021 |